Formée au VCG, Nikita Etienne a le volley dans le sang. Elément capital et indispensable dans une équipe, elle rêve du plus haut niveau.
À première vue, Nikita Étienne est une jeune fille comme les autres. À 14 ans, elle va au collège, aime passer du temps avec ses amis et sa famille, lire, écouter de la musique et regarder des séries ou des films.
Comme toutes les adolescentes, elle a un rêve, aussi. Le sien, c’est de marcher sur les traces de sa grand-mère et de sa mère, anciennes championnes de volley. Et elle en a les moyens, comme l’explique Odile Julia, qui l’entraîne au Volley Club Gruissan depuis ses débuts, à l’âge de 6 ans : « Quand Nikita est blessée, l’équipe est orpheline. Elle apporte énormément de confiance et de sérénité à ses attaquantes par des choix judicieux et une technique de passe de grande qualité pour son jeune âge. Elle est régulièrement surclassée depuis son plus jeune âge et possède le triple surclassement national. Celles qui l’ont, en France, se comptent sur les doigts d’une main. À 13 ans, elle avait la licence pour évoluer en équipe senior de Nationale 2, où elle a fait quelques apparitions ».
Grâce au volley, Nikita a créé beaucoup d’amitiés et aime « les liens qui se créent avec les personnes rencontrées pendant les tournois, les déplacements ». Plus tard, elle aimerait se spécialiser dans le domaine du droit ou de la médecine, tout en continuant de pratiquer ce sport qu’elle adore.
Repérée à l’occasion de détections nationales, elle est retenue pour participer en août dernier au stage de préparation de l’équipe de France des M16 en vue du prochain championnat d’Europe.
Compétitrice déterminée, combative, elle ne lâche rien. Ses entraîneurs ne tarissent pas d’éloges sur cette jeune joueuse qui a tout d’une grande, même si sa taille, jugée insuffisante pour le niveau international, lui a barré cette fois-ci la sélection. Nikita le sait, cette décision n’est pas forcément définitive, elle pourra être rappelée pour de prochains stages et va tout faire pour. Après tout, à Gruissan, tout le monde connaît l’histoire d’un petit prince, qui lui non plus n’avait pas le gabarit qu’il fallait, a priori.
L’Indépendant – vendredi 4 décembre 2020